En ce début d’année, la Fédération fût sollicitée dans le cadre d’une étude scientifique sur l’impact de la gestion des sédiments sur les populations de truites communes sur la rivière Romanche.
Cette étude fait l’objet d’une thèse menée par l’HEPIA (Haute Ecole du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture de Genève), EDF en collaboration avec l’INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) et SCIMABIO. Les pêches électriques ont été réalisées du 15 au 18 mars sur la Romanche, la Lignarre et la Sarenne afin de capturer différentes classes de taille de truites communes.
Les poissons ont été marqués à l’aide de « pit-tags » passifs et d’émetteurs radio pour les plus gros individus (>27 cm ou >180g). Le secteur d’étude s’étend de la confluence avec l’Eau d’Olle jusqu’au contournement de Bourg-d'Oisans (pont de la D1091). Les poissons peuvent toutefois se retrouver plus en aval ou en amont (Vénéon), idem pour les secteurs de plaine de la Lignarre et de la Sarenne. Les détections sur le réseau d’antennes fixes, ainsi que les données de « tracking » radio permettront de mieux connaitre l’impact de la gestion sédimentaire sur la population de truites communes.
Nous vous invitons, si vous le souhaitez, à relâcher les poissons dans ce secteur pour soutenir la recherche en vue d’améliorer la gestion des écosystèmes aquatiques. Si vous tombez sur un « pit tag » ou un émetteur radio lors de vos prochaines captures, n’hésitez pas à contacter l’AAPPMA Les pêcheurs de l’Oisans ou la Fédération de pêche afin que l’on récupère le matériel. Merci pour votre compréhension.